La Déontologie Médicale se définit comme l’ensemble des principes, des règles et des usages que tout Médecin se doit d’observer ou dont il s’inspire dans l’exercice de la profession. Le Corps Médical Algérien, possède enfin, après une tentative en 1993, vite avortée, un Conseil de l’Ordre élus depuis le 22 Février 1998, qui s’attelle à concrétiser cet organe de moralité Médicale qui nous a fait tant défaut sur les bases juridiques des Lois 90-17 et du Code de Déontologie (Décret 92-276 du. 06.07.92)
Les Médecins Algériens se sont soumis, en masse à la première formalité, à savoir l’inscription au Tableau qui rend légal l’exercice de la Médecine. En effet, le Conseil de l’Ordre a enregistré un engouement extraordinaire, et seulement après une année d’exercice, nous enregistrons un taux d’inscription de 80 % de Médecins, tous modes d’exercices confondus (Privé, Public et Para Public). Ainsi prêchés et armés, il nous est aisé de nous atteler à concrétiser les différentes Missions de la Déontologie Médicale universelle.
1. Assurer la défense de l’honneur, la dignité et l’indépendance des Professions Médicales
2. Rétablir la Confraternité et la Concertation Scientifique dans l’intérêt du Malade.
3. Promouvoir l’exercice de la Médecine dans le respect de la vie, du Secret Professionnel et des devoirs envers le Malade.
Actuellement, le Conseil de l’Ordre des Médecins a initié un certain nombre d’activités Sociales en facilitant l’obtention de Visas Schengen au profit de l’ensemble des Médecins, conclusion de différentes conventions d’assurances multiples, d’acquisition Véhicules (crédits). Il est devenu le partenaire des pouvoirs Publics en tant que Conseiller privilégié afin que les lois et règlements initiés, soient acceptés par la profession (qualifications et compétences de l’exercice médical) et mieux adaptés sur le terrain. Il nous appartient également de proposer la modification du Code de Déontologie Médicale élaboré en 1992, qui nous apparaît actuellement obsolète et inadapté aux rapides mutations que connaît l’activité Médicale dans notre pays. La tache ne nous effraie pas, car nous sommes convaincus de l’adhésion du Corps Médical à cet organe de moralité apte à définir les relations Médecins – Médecins, Médecins – Malades et Médecins – Société.
C ‘est MONTAIGNE qui disait au 16 ème Siècle, « SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’AME ».
Le Corps Médical traverse actuellement une période de mutation.
Il nous appartient de préserver ensemble son unité et ses valeurs fondamentales.